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-a 18h00 deja -4° :glagla:

Les mauvaises conditions climatiques annonçaient bien souvent la disette et la souffrance des peuples.

En 1442 les conditions climatiques en Auxois furent très mauvaises.

Le fameux hiver de 1709 fut l'objet d'un long descriptif des misères et affres des habitants de Fain les Moutiers, par le curé BERJEVOUT sur les cahiers paroissiaux de cette localité (sic).

"En cette année mil sept cent neuf tous les premiers jours furent une

playe continuelle qui continira jusqu'au jour des roys qui êtoient

le dimanche jusque sur les neuf heures et demyes du mattin que

le temps se changea en une si violente gelée qu'au soir des

grandes messes paroissialles ceux qui auraient poise leurs manteaux

pour se ...de la pluye en y allant n'en eurent plus besoin en

s'en retournant que pour ... .... pour se garantir du froid qui

fût si grand tout a coup que pour 'portoit', cette gelée dura

jusqu'au vingt deux janvier et si violemment que les bleds

furent entierement gelée de ... que la moisson suivante on en a

point du tout semaillé ce qui a couté une si grande chereté

qu'au mois de juillet de la même année mil sept cent neuf

le froment a monté jusqu'a trois livres cinq sols le même boisseau

et la même jusqu'a cinquante cinq sols le même boisseau

encor n'en pouvoit on trouvea a acheter plusiers personnes

voulurent semer du froment ordinaire au mois de fevrier

et de mars pour recuillir de la semence ces bleds sont bien

venus en herbe mais ils n'ont rien produit de ... qu'on

a êté obligé de semer des bleds vieux qui sont assez bien

leves pour la pluspart, y en ayant qui ne sont point bien

venus surtout les conceaux dont le seigle n'est point

venu du tout mais seulement le froment qui y êtoit,

tous les noyers ont êté tellement gelés qu'ils sont tous

morts, a la reserve de quelques jeunes d'environ huit a

dix ans et quinze ans qui paraissent pour la

pluspart n'... pas entièrement morts

Les poiriers paraissent et une grande quantité de pommiers

entierement mort les vignes entierement gelée en ...

qu'il la falu couper par le pied connne on a arraché

les noyers poiriers pruniers et la plus grandes partyes des

pommiers

Cette gelée qui fut suivie de deux autres qui suivant

chacunnes huit jours et dont la dernière de

commencer le lundy avant le jour l'onzeme mars

ont tellement endomagé touts les biens de

laserve qu'on a recuilly ny bleds ny vin, ny

noix ny poires, ny prunnes, ny glans ny poimmes

ny aucuns fruits que ce soit si non quelques

pommes par cy par la qui ne non pas la peinne

d'en parles,........et la.........ont produit

quelque peu de vin comme les Bretagnes un peu de bled.

il est avait beaucoup de monde pauvrement par necessité

et sur tout dans les pays de vignoble

"la maisson"? tout là monde presque a êté reduit

au pain d'orge et beaucoup a celuy d'avoine pure jusqu'a

la maison de Monsieur l'abbé de chandenier abbe de

Moutier St jean on a êté reduit a mettre moytie orge et

moytie bled a la "reserve" du pain qu'on faisoit pour luy

seul quoyque....une maison bien...et ou il ny

a aucune prodigalité que les abondantes charitées de se St

Abbé qui a disstribué trois jours de chaque semaines

des mois de may, juin et juillet de la souppe aux pauvres

des villages des environs de moutier St jean dependant de la dite

abbaye une portion a chaque pauvre la portion faisant une

grande êcuellée et demye

le nombre de ces pauvres êtoit sigrand que chaque

distribution par jour montoit presqu'a sept cent

cinquante portions sans comprendre les pauvres des lieux

eloignés comme villiers les eaux etivey et thisy

aux quels il faisoit distribuer du pain ou du bled

ou de la farinne non plus que son hospital

qui êtoit toujours extraordinairement remplye au

dela d'une fois plus que l'ordinaire. il ... ....

que lorsqu'on a apperçut que les bleds êtoient geles

on se determina a semer de l'orge et de l'avuenne

en leur places qui sont bien venus dans les endroits

qu'on a labourés comme les cevesnes ordinaires mais

ceux qui se sont contentés de semer sur la terre sans

l'avoir labourée au paravant se contentant d'herber

seulement il n'y est venu que des mauvaises herbes . en

un mot pour tout dire on a ête reduit a ne manger

que du pain d'orge ou d'avuenne et a boire de l'eau

a laveserue des gros et puissants seigneurs et bourgeois

qui se sont trouvés en petit nombre".

E. RAISSON

BERJEVOUT prêtre cure de Fain et de St Just son annexe.

Dans les registres paroissiaux de Fain les Moutiers il est fait mention d'un ouragan ayant commis beaucoup de dégâts cela en 1725 :

(sic) En 1725 le mardi 11 décembre à 1 heure après-midi

il s'eleva un vent des plus violents qui se soit

fait de nos jours qui fut acompagné d'une

eclaire suivie d'un coup de tonnaire, graile

et pliut ce qui fut suivit immediatement d'une...

asser forte, une grande quantité d'arbre furent renversé

ayant lessé la terre avec ... ....

..., constata chute d'une cloche a

avallon et a semur, une dégradation considerable

dans les ..., des environs. Enfin d'age

d'homme on ne le plus cruel orage, et on

assista a la perte la plus considerable la

destruction d'une grande quantite d'arbre.

De nouveau dans les dits registres le curé GAUDELET de Fain mentionne:

(sic)

"""A dater du 25 juin 1788 il n'y vait point eu de pluie qu'à la fin de

janvier 1789. A la vérité il y a eu une neige considérable.

Depuis le 3 décembre au 18 février un verglas qui a perdu les vignes, gelé les vins dans presque toutes les caves, fait perir les noyers et brise par la pesanteur, quantité d'arbres fruitiers et forestiers. Il n'y avoir plus d'eau pour les hommes et le bétail presque partour fains en a manqué.

La famine étoi presque partour par l'impossibilité de moudre l'on se servait de meules d'huilerie, moulins à tabac même a caffé.

Le termomettre est descendu à 18 degré 1/2. Le poisson est mort dans les rivières et dans une partie des étangs. Beaucoup de gens ont été trouvés mort.

GAUDELET curé de FAIN